Conférence spéciale : Impacts des industries extractives, droits des peuples autochtones et responsabilité internationale des États

21 novembre 2017 à 18h - Salon Orange du Centre Pierre-Péladeau

Date : Mardi le 21 novembre, de 18h00 à 21h00 – un cocktail suivra la conférence

Lieu : Salon Orange du Centre Pierre-Péladeau, 300 boulevard de Maisonneuve Est

Cet événement est organisé par la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM (CIDDHU) en partenariat avec la Due Process of Law Foundation (DPLF) et le Centre interdisciplinaire de recherche en développement international et société (CIRDIS).

À propos de la conférence :

La conférence présentera les principales conclusions et recommandations du rapport de la Commission interaméricaine sur les impacts des industries extractives sur les droits des communautés autochtones, discutera des paramètres internationaux en matière de responsabilité des États pour des violations des droits humains commises dans ce contexte et abordera le thème de la responsabilité extraterritoriale des États pour les violations des droits humains commises par des entreprises œuvrant à l’étranger. La conférence abordera en particulier le point de point de vue des acteurs sociaux qui revendiquent leurs droits à la Commission en présentant le cas particulier du peuple Mapuche au Chili.

Notices biographiques :

Daniel Cerqueira

Me Cerqueira est agent de programme senior et coordonnateur du programme sur les droits humains et les industries extractives de la Due Process of Law Foundation. Il est aussi un ancien avocat de la Commission interaméricaine des droits de l’Homme. Il est diplômé en droit de la Faculté de l’Université Fédérale de Minas Gerais et en Relations internationales de l’Université Pontificale Catholique de Minas Gerais. Il détient un LLM en Études juridiques internationales de l’Université Georgetown, aux États-Unis, et une Maîtrise dans le programme État de droit global et démocratie constitutionnelle de la Università degli Studi di Genova, en Italie.

Marjolaine Olwell

Me Olwell est avocate en matière de droits humains auprès du Rapporteurship sur le droit des peuples autochtones de la Commission interaméricaine des droits de l’Homme, à Washington DC. Préalablement, elle a travaillé comme avocate en droit autochtone au bureau Dionne Schulze, où elle a représenté des victimes des pensionnats autochtones, et travaillé dans de nombreux dossiers de droit à l’égalité, droit de la santé, de réclamations territoriales et de droits de chasse et de pêche. Me Olwell a aussi été recherchiste pour le juge Clément Gascon, alors à la Cour d’appel du Québec. Elle a complété ses études à l’UQÀM et est une ancienne étudiante de la CIDDHU.

Ximena Cuadra Montoya

Mme Cuadra Montoya est doctorante en science politique à l’Université du Québec à Montréal. Son sujet de recherche porte sur la question autochtone dans les conflits causés par l’extractivisme. Particulièrement, elle s’intéresse aux revendications des droits ancestraux des Mapuche dans le contexte d’expansion hydroélectrique pendant la post-dictature au Chili. Elle est titulaire d’une maîtrise en science politique de l’Université du Québec à Montréal (2014) et d’une maîtrise en sociologie de l’Université de Barcelone (2011). Actuellement, elle est chargée de cours au Département de science politique de l’UQÀM et enseigne le cours Mouvements autochtones transnationaux.