Olivier Lessard présente son stage auprès de L’AMIE – Aide internationale à l’enfance (Été 2021)
De mai à août 2021, j’ai eu l’opportunité de m’engager dans un stage avec l’organisation non gouvernementale L’AMIE. Située à Québec, l’organisation œuvre depuis 1969 à répondre aux besoins fondamentaux des enfants à travers le monde et à défendre et promouvoir les droits des enfants.
Dans le cadre de mon stage, j’ai collaboré étroitement avec le Centro Forjando Huellas, une organisation basée à Tarija, Bolivie, dont la mission est de favoriser le développement intégral des enfants en situation de désavantage social. Le centre offre notamment un soutien pédagogique et psychoéducatif et lutte ardemment contre la violence faite aux enfants et contre le décrochage scolaire.
Ma première fonction auprès du Centro était la gestion des communications. J’ai ainsi mené une refonte du site web de l’organisation tout en créant du nouveau contenu pour les réseaux sociaux. L’objectif principal était d’abord de mettre de l’avant les réalisations du centre, mais également de sensibiliser le public à des enjeux cruciaux comme les droits des enfants et l’égalité des genres. En parallèle, j’avais également le rôle d’aider le centre à développer de nouveaux partenariats. J’ai donc travaillé avec le centre dans l’élaboration et la rédaction de projets à soumettre à des bailleurs de fonds. Les projets que nous présentions avaient pour principal objectif de rattraper les retards causés par la pandémie dans le domaine de l’éducation chez les jeunes des milieux périurbains de Tarija. Les projets comprenaient également tous des composantes sur la sensibilisation aux droits des enfants, sur la prévention de la violence et sur la promotion de l’égalité des genres.
C’est dans cette optique que la directrice du Centro et moi avons eu l’idée de proposer une collaboration à la CIDDHU. Un partenariat était ainsi créé, et une équipe de la CIDHHU travaille présentement sur un mandat qui a été confié par le Centro. Je suis très fier de dire que je continue à m’engager auprès du centre en retournant à la CIDDHU comme case manager sur ce dossier!
J’étais fraîchement sorti des bancs de la CIDDHU lorsque j’ai commencé mon stage auprès de L’AMIE. Bien que le stage ne portait pas explicitement sur la défense des droits humains, mon expérience à la clinique m’avait infusé l’idée que les droits humains transcendent les limites de plusieurs domaines. Ni L’AMIE ni le Centro n’avaient de juristes dans leur équipe, mais les deux organisations affichaient fièrement leur adhésion à la Convention relative aux droits de l’enfant et promouvaient fièrement les objectifs du texte. Après mon passage à la CIDDHU, je sais dorénavant que la perspective des droits humains m’accompagnera dans tous mes projets!
Lara Paiement Nadeau présente son stage auprès de Médecins du Monde Canada (hiver 2019)
À l’hiver 2019, j’ai eu l’opportunité de faire un stage d’une durée de six mois au siège de Médecins du Monde Canada, ici à Montréal. Médecins du Monde est une organisation internationale indépendante présente au Canada mais également dans 78 pays à travers le monde. Fondée en
1980, l’organisation vise à assurer un meilleur accès aux soins de santé pour tous et toutes mais défend également le droit à la santé de manière plus large. Pour ce faire, elle développe des programmes médicaux, offre des soins généraux et adaptés et participe au renforcement des systèmes de santé afin d’aider les personnes les plus vulnérables.
En tant que stagiaire au plaidoyer, mon rôle était avant tout d’appuyer la responsable du plaidoyer dans les différents dossiers afin de développer des stratégies et renforcer le positionnement de Médecins du Monde Canada tant au niveau national qu’international. Le plaidoyer est une facette importante des activités d’une organisation puisqu’il demeure un outil essentiel pour provoquer, au fil du temps, le changement social.
Les dossiers sur lesquels j’ai pu travailler étaient très variés. En ce qui a trait aux axes prioritaires au Canada et au Québec, j’ai principalement participé à la rédaction d’un mémoire en faveur de l’accès aux soins pour tous les enfants citoyen.ne.s canadien.ne.s né.e.s ici et pour les femmes enceintes qui ne bénéficient toujours pas de l’assurance maladie provinciale en raison de leur statut migratoire précaire. Ce mémoire a été par la suite déposé devant la Commission de l’administration publique du Québec.
Au niveau international, j’ai dû mener des recherches sur le contexte humanitaire dans le nord-ouest de la Syrie à Idlib et sur la situation sanitaire critique des demandeurs et demanderesses d’asile à la frontière entre la Grèce et la Turquie. Un autre dossier sur lequel j’ai collaboré fut de documenter les barrières à l’accès aux soins des personnes migrantes en Mésoamérique en raison des effets néfastes des politiques migratoires restrictives au Mexique, aux États-Unis et au Canada.
Il va sans dire que mon passage à la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQÀM m’a été hautement bénéfique, car j’ai pu ainsi mettre en lumière mes compétences rédactionnelles ainsi que mes connaissances reliées à la défense des droits humains, surtout en lien avec les droits sexuels et reproductifs. Malgré l’arrivée de la COVID-19 en milieu de stage, cette expérience m’a permis de me rendre compte des multiples facettes et de la complexité des facteurs qui affectent la santé de chacun et chacune.
Madeleine Gourier présente son stage auprès de l’Innocence Project Argentina (hiver 2018)
À l’hiver 2018, j’ai effectué un stage auprès de l’Innocence Project Argentina (IPA) dont l’une des conseillères juridiques, Natalia Lippmann Mazzaglia, était avocate responsable au sein de l’équipe d’encadrement de la CIDDHU en 2013. Fondée sur les mêmes principes que les ONG du même nom existant aux États-Unis, IPA œuvre pour la libération de personnes condamnées injustement ainsi que pour la réforme du système judiciaire. Organisme unique en son genre en Argentine, IPA a pour mandat de faire du litige, d’effectuer des recherches et des enquêtes et de sensibiliser aux réalités des prisonniers innocents, dans le but d’assister judiciairement ces derniers.
J’ai été affectée à une affaire sur laquelle j’ai travaillé tout au long de mon stage. Outre l’étude approfondie du dossier et de ses aboutissants, les tâches qui m’étaient octroyées se divisaient en deux volets ; un premier volet portant sur la réforme juridique, et un autre sur la portée internationale de l’affaire sur laquelle je travaillais. Dans cette optique, je devais rédiger un projet de loi portant sur la création d’une commission de révision des affaires pénales. M’inspirant des commissions existantes, j’ai dû essayer d’adapter ces dernières à la réalité pénale, judiciaire et sociétale du contexte argentin. Ce projet a pour but d’être présenté ultérieurement à la Chambre des députés de la nation argentine. J’ai aussi rédigé une pétition dont l’objectif final est sa présentation devant la Commission interaméricaine des Droits de l’Homme. Celle-ci alléguait la responsabilité de l’État argentin pour manquement à ses obligations découlant de la Convention américaine relative aux Droits de l’Homme (CADH) et de la Convention interaméricaine pour la prévention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme (Convention Belém do Pará). Cette expérience a été extrêmement enrichissante en soi, autant sur le plan personnel que professionnel. J’ai eu la chance de rencontrer des gens passionnants et j’ai pu développer et améliorer des compétences que j’avais acquises préalablement avec la CIDDHU. Avoir la possibilité d'enchaîner deux expériences pratiques, dont une à l’étranger, constitue une très grande opportunité qui permet d’apprendre une quantité importante de choses en un court laps de temps. Ce stage a clôturé mon bac de façon très positive et m’a même donné envie de faire un bac en droit.
Alexandre Veilleux présente son stage stage auprès de la Fondation Internationale TIerno et MAriam (FITIMA) en Guinée Conakry (automne 2017)
À l’automne 2017, j’ai effectué un stage auprès de la Fondation Internationale TIerno et MAriam (FITIMA) en Guinée Conakry. FITIMA est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui assure une prise en charge des enfants en situation de handicap grâce à des soins de santé et à une éducation adaptée. Elle participe également à la promotion des droits des femmes et favorise leur autonomisation tout en promouvant le développement communautaire par des activités de sensibilisation et par la mise en place d’une bibliothèque communautaire. Luttant depuis 2003 pour la promotion des droits humains en Guinée et au Burkina Faso, FITIMA s’est vue décerner le titre de Chevalier de l’Ordre National du Mérite au Burkina Faso en 2008 ainsi que le prix de la meilleure ONG de Guinée en 2012 et a été Lauréat du Prix Franco-Allemand des Droits de l’Homme en 2014.
Lors de mon stage, j’ai eu l’occasion de travailler sur deux mandats. D’abord, l’organisation d’un plaidoyer auprès de chefs religieux, de membres du gouvernement, et de groupes d’activistes sur la réalité des personnes en situation de handicap en Guinée. Il s’agissait de passer en revue la législation nationale et les conventions internationales liant la Guinée, ainsi que de mener des enquêtes dans les écoles primaires et secondaires afin d’analyser la perception des étudiant.e.s et des enseignant.e.s à l’égard des personnes en situation de handicap. Mon second mandat consistait en la rédaction d’un rapport sur la situation des femmes en Guinée, abordant quatre thèmes principaux : l’accès à l’éducation, l’intégration sur le marché du travail, l’accès à la justice et l’impact de la religion sur l’autonomisation des femmes, le tout, dans le but de renforcer le poids de la société civile guinéenne. Il va sans dire que cette possibilité de mettre à profit les connaissances théoriques et pratiques acquises dans le cadre de ma participation à la Clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM a été des plus enrichissantes. Je suis particulièrement heureux d’avoir pu participer à ces remarquables projets fondés sur la solidarité et l'entraide.
Geneviève Tremblay-Plourde présente son stage avec le Mouvement contre le viol et l'inceste (été 2016)
À l’été 2016, Geneviève Tremblay-Plourde a effectué un stage auprès d’un partenaire de la CIDDHU, le Mouvement contre le viol et l’inceste (MCVI). À titre de membre des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), le MCVI est un organisme montréalais qui a, entre autres, pour mandat d’accueillir et d’accompagner les femmes qui ont subi des agressions sexuelles, de faire de la prévention, de la sensibilisation et de l’éducation populaire auprès des individus, des groupes et de la population sur les agressions sexuelles, et de promouvoir les droits des femmes par l’action politique, la défense des droits ainsi que le réseautage. Le MCVI vient notamment en aide aux femmes migrantes qui demandent le statut de réfugié devant la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR).
Lors de son stage, Geneviève a eu la chance d’accompagner les travailleuses du MCVI dans leurs interventions auprès des femmes demandeuses d’asile. Ses tâches consistaient, entre autres, à faire de la recherche sur les réalités politiques dans les pays d’origine des femmes, incluant sur les enjeux d’agressions sexuelles, de violence domestique, de mariages forcés ainsi que de l’impunité de l’État et des autorités judiciaires. Elle avait également la responsabilité de rédiger des rapports sociopolitiques, visant à justifier les motifs pour lesquels une femme se réclamait de la protection du statut de réfugié en vertu des articles 96 et 97 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés. Selon ces articles, le statut de réfugié peut être accordé à toute personne qui fait la preuve qu’elle craint d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques, ou qui démontre des menaces réelles à sa vie si elle devait retourner dans son pays. Ces rapports sociopolitiques étaient intégrés aux rapports psychosociaux rédigés par les travailleuses de l’organisme puis déposés par les avocats des femmes en appui à leur demande d’asile devant la CISR. Par ailleurs, Geneviève a eu la chance de participer aux activités sociales de l’organisme ainsi que de réaliser diverses tâches et projets ponctuels liés aux services offerts par le MCVI.
Jeanne Ollivier-Gobeil en République dominicaine (hiver 2016)
À l’hiver 2016, Jeanne Ollivier-Gobeil a effectué un stage auprès d’un partenaire de longue date de la CIDDHU, soit le Centro Cultural Dominico-Haitiano (CCDH), un organisme de défense des droits humains basé à Santo Domingo, en République dominicaine. Le CCDH lutte depuis des décennies pour la reconnaissance des droits fondamentaux des Dominicain.e.s d’origine haïtienne vivant en République dominicaine. En effet, la discrimination systémique dont est historiquement victime cette population s’est vue renforcée et institutionnalisée par le jugement TC 168-13 du Tribunal Constitutionnel du pays, rendu en 2013, qui a eu pour effet de retirer la nationalité dominicaine à environ 200 000 Dominicain.e.s d’origine haïtienne, les rendant apatrides.
Lors de son stage, Jeanne a travaillé à mettre en place un nouveau projet de recherche-action visant à documenter la persistance, trois ans après la décision TC 168-13, de l’apatridie en République dominicaine pour les Dominicain.e.s d’origine haïtienne, les empêchant notamment de poursuivre leurs études, de travailler légalement dans des conditions de travail décentes, de donner un nom à leurs enfants et de les envoyer à l’école. L’idée à la base de ce projet était d’amasser des données dans le but de pouvoir contester, preuve à l’appui, l’argument du gouvernement dominicain selon lequel les divers plans de régularisation mis en place à la suite de cette décision auraient réglé le problème de l’apatridie en République dominicaine.
Jeanne a donc dû bâtir, avec les militant.e.s du CCDH, les objectifs de cette recherche, ainsi qu’un questionnaire qui a été rempli par près de 100 Dominicain.e.s d’origine haïtienne affecté.e.s par la décision TC 168-13. Suite au départ de Jeanne, deux autres étudiantes de la CIDDHU, Déborah Andrades-Gingras et Sophie Masson, ont pris la relève et travaillent très fort à compléter cette recherche, qui sera certainement publiée au cours de l’année 2017.
Justine Monette Tremblay auprès du Mouvement contre le viol et l'inceste (hiver 2015)
À l’hiver 2015, Justine Monette Tremblay a été stagiaire chez un partenaire de la CIDDHU : le Mouvement contre le viol et l’inceste (MCVI). Il s’agit d’un organisme basé à Montréal depuis 40 ans qui lutte contre la violence sexuelle à l’égard des femmes. Depuis une dizaine d’années, le MCVI a développé une expertise en matière d’accompagnement des femmes demandeures d’asile au Canada qui ont vécu de la violence sexuelle dans leur pays d’origine. Durant son stage, Justine a été appelée à rédiger de nombreux rapports concernant la situation juridique et politique des femmes dans différents pays. Ces rapports ont pour objectif de renforcer la preuve déposée à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié par la demandeure en validant son témoignage, en illustrant les dangers encourus et surtout, en démontrant l’incapacité du pays d’origine d’assurer la protection de la femme. Également, Justine a accompagné et soutenu plusieurs femmes dans leurs démarches judiciaires, que ce soit lors de convocations des agents des services frontaliers ou lors des audiences de la Commission.
Une fois son stage complété, Justine a été engagée pour un mandat de trois mois. En plus de rédiger ces rapports, elle a participé à l’organisation d’évènements politiques locaux et internationaux concernant les droits des femmes, contribué à la construction du site internet et surtout, elle a élaboré des outils adressés aux femmes réfugiées et aux intervenantes du MCVI concernant la défense des droits des femmes demandeures d’asile. À la fin de son mandat, Justine a poursuivi son implication au MCVI en rédigeant des rapports de manière ponctuelle et en formant les nouvelles stagiaires à la recherche, la rédaction et aux droits des femmes demandeures d’asile dans le système canadien.
Andrey Leshyner chez Connexion Justice Sociale (hiver 2015)
À l’hiver 2015, Andrey Leshyner a effectué un stage auprès d’un partenaire de la CIDDHU, soit CJS, une organisation sans but lucratif basée à Montréal et œuvrant dans le domaine de la défense des droits humains, notamment par le biais d’activités en matière d’éducation et de plaidoyer sur le sujet de la pauvreté et des inégalités mondiales.
L’objectif général du stage était de mettre sur pied le programme Éduconnecteur qui vise l’établissement et la compilation de données fiables sur l’enseignement des droits humains au niveau secondaire. Ce faisant, le programme a été développé par et pour les étudiant.e.s et les enseignant.e.s qui ont collaboré avec CJS. La création de ce programme a été effectuée en étroite collaboration avec la coordination d'Éduconnexion composée d’enseignant.e.s et d’intervenant.e.s communautaires adoptant une approche basée sur la responsabilité citoyenne et la citoyenneté mondiale relative aux droits humains, sur l’environnement et sur la justice sociale.
Emilie Guimond-Bélanger à Saint Vincent et les Grenadines (été 2014)
Suite à son passage à la CIDDHU à l’hiver 2014, Emilie a décidé de se rendre à Saint-Vincent-et-les-Grenadines pour faire un stage auprès d’une ONG locale. En plus du travail effectué auprès de l’ONG, le stage avait pour deuxième objectif de récolter davantage d’informations sur les réalités du terrain afin de compléter un dossier à la CIDDHU. Ceci a permis la rédaction d’un rapport parallèle sur la violence faite aux femmes dans ce pays. Lors de son séjour, Emilie a fait de l’observation à la Cour et elle a pu nouer des liens avec différents organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.
Stéphane Perron-Tremblay en République Dominicaine (été 2014)
Durant l’été 2014, Stéphane Perron Tremblay a réalisé un stage au sein du Centro Cultural Dominico-Haitiano (CCDH), une organisation non gouvernementale basée en République dominicaine et partenaire de longue date de la CIDDHU. L’organisme lutte depuis des décennies pour faire valoir les droits fondamentaux des Dominicains et Dominicaines d’origine haïtienne vivant en République dominicaine. Le stage de Stéphane comportait deux volets principaux.
Le premier volet visait à faire le suivi du dossier sur lequel il avait travaillé lors de son passage à la CIDDHU en tant qu’étudiant, en particulier le suivi de l’affaire Nadège Dorzema et autres c. République Dominicaine. Dans le cadre de cette affaire, les représentants des victimes, dont fait partie le CCDH, devaient fournir des observations à la Cour interaméricaine quant à la mise en œuvre des mesures de réparations par l’État dominicain. Le rapport sur lequel Stéphane a collaboré a été envoyé à la Cour interaméricaine en date du 10 juillet 2014.
Le deuxième volet du stage consistait à réaliser une étude sur les impacts psychologiques, politiques, économiques et sociaux de l’application de la sentence TC/0168/13 du Tribunal constitutionnel de la République dominicaine qui a pour effet pratique de dénationaliser plus de 200 000 Dominicains et Dominicaines d’origine haïtienne. L’étude se divise en deux parties distinctes : une première partie théorique fait état de la problématique étudiée et une seconde partie présente les résultats d’une enquête réalisée auprès de 100 personnes dénationalisées. Cette étude est présentement au stade de la révision. Au moment de sa publication, elle servira à sensibiliser la société sur les impacts réels de la dénationalisation sur les populations touchées.
Elise Morissette en Haïti (été 2013)
Après son expérience à la CIDDHU lors de la session d'hiver 2013, Elise Morissette, alors étudiante en droit, a décidé de faire un stage auprès du Groupe d’appui aux réfugiés et aux rapatriés (GARR). Le GARR est un partenaire de la CIDDHU en Haïti et il agit comme une plateforme d’associations et d’organisations non gouvernementales qui travaillent conjointement sur la problématique de la migration.
Elise a eu la chance de collaborer étroitement avec les avocats et avocates du GARR afin de poursuivre le développement du programme d’assistance légale dans la région du Plateau central. Elle a dépouillé des centaines de documents légaux afin de mettre sur pied un nouveau protocole d’accueil et de suivi légal des dossiers. Elle a aussi rédigé deux rapports sur la situation des rapatriés et rapatriées d’origine haïtienne ainsi que sur la violence faite aux femmes dans cette région. Enfin, Elise a eu l’occasion de participer aux entrevues avec des victimes de violations de droits humains dont le dossier s’apprêtait à être entendu devant la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
Cynthia Bergevin en République dominicaine (été 2013)
Cynthia Bergevin est étudiante en droit et elle a participé à la CIDDHU à la session d’hiver 2013 en travaillant sur un mandat de disparition forcée. Cynthia a voulu poursuivre son implication dans ce dossier et a proposé à l’ONG partenaire de la CIDDHU d’y effectuer un stage. Elle a donc séjourné en République dominicaine à l’été 2013 afin d’accompagner l’ONG dans l’avancement du recours intenté auprès d’une instance internationale. Elle a entre autres pris part à la préparation de la preuve, à l’enquête, à la réalisation d’entrevues et à la compilation d’écrits. Cette démarche a permis de rassembler un ensemble de documents nécessaires à la progression de la cause.
Alia Chakridi et Richard-Alexandre Laniel en Haïti (été 2011)
Richard et Alia ont tous deux participé à deux reprises aux activités de la CIDDHU en tant qu’étudiant.e.s et responsables de cas. Ils ont fait un stage de quatre mois à Port-au-Prince afin de travailler avec l’organisation non gouvernementale Kay Fanm, partenaire de longue date de la CIDDHU. Leur mandat était de vérifier avec le partenaire tout le matériel qui avait été élaboré par les étudiants et étudiantes à la session d’hiver 2011. Ce matériel consistait en une formation ainsi que des outils pédagogiques relatifs aux techniques d’entrevue, à la collecte d’informations et au suivi juridique en matière de dossiers de victimes de violence sexuelle. En tenant compte des commentaires de Kay Fanm, ils ont dû apporter les modifications et les ajouts nécessaires afin de répondre à la réalité du terrain et aux besoins du partenaire pour produire un manuel final.