Emilie Guimond-Bélanger à Saint Vincent et les Grenadines (Été 2014)

5 septembre 2014
emilie guimond belanger

Suite à son passage à la CIDDHU à l’hiver 2014, Emilie a décidé de se rendre à Saint-Vincent-et-les-Grenadines pour faire un stage auprès d’une ONG locale. En plus du travail effectué auprès de l’ONG, le stage avait pour deuxième objectif de récolter davantage d’informations sur les réalités du terrain afin de compléter un dossier à la CIDDHU. Ceci a permis la rédaction d’un rapport parallèle sur la violence faite aux femmes dans ce pays. Lors de son séjour, Emilie a fait de l’observation à la Cour et elle a pu nouer des liens avec différents organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.

stephane perron tremblay

Durant l’été 2014, Stéphane Perron Tremblay a réalisé un stage au sein du Centro Cultural Dominico-Haitiano (CCDH), une organisation non gouvernementale basée en République dominicaine et partenaire de longue date de la CIDDHU. L’organisme lutte depuis des décennies pour faire valoir les droits fondamentaux des Dominicains et Dominicaines d’origine haïtienne vivant en République dominicaine. Le stage de Stéphane comportait deux volets principaux.

Le premier volet visait à faire le suivi du dossier sur lequel il avait travaillé lors de son passage à la CIDDHU en tant qu’étudiant, en particulier le suivi de l’affaire Nadège Dorzema et autres c. République Dominicaine. Dans le cadre de cette affaire, les représentants des victimes, dont fait partie le CCDH, devaient fournir des observations à la Cour interaméricaine quant à la mise en œuvre des mesures de réparations par l’État dominicain. Le rapport sur lequel Stéphane a collaboré a été envoyé à la Cour interaméricaine en date du 10 juillet 2014.

Le deuxième volet du stage consistait à réaliser une étude sur les impacts psychologiques, politiques, économiques et sociaux de l’application de la sentence TC/0168/13 du Tribunal constitutionnel de la République Dominicaine qui a pour effet pratique de dénationaliser plus de 200 000 Dominicains et Dominicaines d’origine haïtienne. L’étude se divise en deux parties distinctes : une première partie théorique fait état de la problématique étudiée et une seconde partie présente les résultats d’une enquête réalisée auprès de 100 personnes dénationalisées. Cette étude est présentement au stade de la révision. Au moment de sa publication, elle servira à sensibiliser la société sur les impacts réels de la dénationalisation sur les populations touchées.